Captivate 9, le logiciel de capture dynamique d’écrans d’Adobe, présente une interface proche de la version 8 précédente.
L’ajout d’un nouveau bouton « Actifs », est la seule différence visible de l’interface.
Ce bouton, plus logiquement intitulé « Assets » dans la version anglaise, ouvre l’accès à une très riche bibliothèque de ressources en libre-service : templates de jeux et quiz, personnages et mascottes, interactions, modèle de scenario, fils rouges, thèmes, modèles de mise en plage, players, page d’intro. En un clic, les fichiers sont téléchargés dans le répertoire Captivate / gallery de votre ordinateur et deviennent disponibles, et personnalisables au sein de vos projets (accès qui peut-être bridé sous version d’essai).
Des autres évolutions, les concepteurs retiendront :
Un nouveau mode d’exercice « Vérification des connaissances » qui permet sans attribuer de score, de poser toutes les questions d’un quizz de base et de retourner un feedback : c’est un moyen plus simple et indépendant de l’accès à un LMS, de faire un test d’orientation initiale, ou des exercices pédagogiques à fonction d’interpellation, d’application ou de mémorisation, non notés.
La fonction d’états multiples, jusque-là réservée aux formes utilisées comme bouton (survol, inactif…), qui est maintenant généralisée à toute sortes d’objets : légende de texte, images, flash… et conservable lors du retour sur l’écran. Ces états sont déclenchés sur ouverture ou fermeture d’écran, ou via un déclencheur (bouton, zone de clic, action avancée).
L’evolution du drag and drop incluant des états (intégrés ou personnalisés) pour les objets déplacés et les zones de dépôt.
Les réalisateurs apprécieront :
La possibilité d’afficher, en plus des repères commentés, une règle, et des lignes de guides qui facilitent le positionnement précis des objets.
De nouveaux moyens d’appliquer des effets d’animation aux objets : changement de transparence, rotation, changement de taille, d’inclinaison, et surtout trajectoire de mouvement (et même en récupérant une interpolation flash sous forme xml). Eux aussi sont déclenchés sur ouverture ou fermeture d’écran, ou via un déclencheur.
L’acceptation des images en format SVG (Scalable Vector Graphics), et surtout la possibilité de les retoucher directement depuis Captivate dans Illustrator, ou un autre logiciel pour formats vectoriels (selon l’équipement du poste).
Les gestionnaires de formation apprécieront :
L’aperçu dans « SCORM Cloud » qui permet la visualisation dans un LMS temporaire et d’afficher les journaux de communication SCORM afin d’anticiper dès la réalisation les problèmes relatifs à la publication sur LMS. (Depuis Captivate 8, l’accès à Adobe Prime, le LMS d’Adobe, peut aussi intéresser les organisations qui ne disposent pas de leur propre LMS pour déployer auprès des apprenants).
L’amélioration de l’interface utilisateur pour les projets réactifs s’adaptant au support sur lequel le projet est visionné : aux vues « ordinateur bureau », « tablette horizontale » et « mobile vertical » s’ajoutent les vues « tablette personnalisée » et « mobile personnalisé » pour ouvrir à davantage de formats.
Les utilisateurs de Apple pourront tester :
- Les améliorations de la capture depuis un iphone ou un ipad
- Les possibilités de construire des ébauches de projets sur ipad via Captivate Draft.
Bref, Captivate s’oriente clairement vers le multi-support, même si la nécessité de travailler chacune des différentes vues n’est pas aussi automatique qu’un responsive design, et doit donc être prise en compte dans les chiffrages et plannings de projets.
De logiciel d’abord utilisé pour former sur les applications logicielles, Captivate 9 offre de plus en plus de possibilités de construire des e-learnings pour tout contenu formatif, avec des possibilités de scénarisation et d’interactivité de plus en plus riches.
Pour aller plus loin :